Voici tes 22 affirmations positives pour l’estime de soi au travail et une question : sais-tu pourquoi les fumeurs sont les meilleurs promoteurs anti-tabac ?
Le temps d’une pause ou en cas coup de mou psychologique, imprime ta série de phrase ou lance la vidéo et lis ta série d’affirmations positives pour l’estime de soi au travail. Avec les autres séries de la semaine, tu vas t’en imprégner pour renforcer la confiance en toi et t’encourager à aller de l’avant sans procrastiner.
Dans cet article on abordera également la notion d’étiquetage positif impliqué dans l’action de ces affirmations positives ! Et tu verras pourquoi les fumeurs sont les meilleurs promoteurs anti-tabac
Alors, affirmations positives pour l’estime de soi au travail Jour 2, c’est parti 🙂
Installe toi au calme et laisse s’épanouir ces qualités présentes en toi…
22 affirmations positives pour l’estime de soi au travail | Jour 2
- La force de mes pensées est plus puissante qu’un explosif.
- Je suis mes rêves et mon inspiration et je décide de faire ce que je veux vraiment faire.
- Je refuse de plaire à tout le monde.
- Je sais que je trouverai ce que je cherche, la réponse et déjà présente, je lui laisse le temps de se révéler.
- Je décide de m’engager vers des buts extraordinaires.
- Je persévère en direction de mon but et si j’échoue 19 fois je réussirai la 20e.
- Je suis moi.
- Ma deuxième vie commence quand je réalise que je n’en ai qu’une.
- Je m’enrichis de ce qui est déjà à l’intérieur de moi.
- Je décide de laisser mon imagination me mener partout.
- Le futur m’appartient car je crois en la beauté de mes rêves.
- Je trouve en moi l’endroit où est la joie.
- Peu importe ce que les gens pensent, je suis moi-même car c’est ce qui me rend unique.
- Ma vérité est ce qui me grandit.
- Vivre et mon métier et mon art.
- Plus je m’accepte plus je me connais moi-même.
- Mon temps est limité, je ne le gâche pas en menant une existence qui n’est pas la mienne.
- Ce qui compte, ce n’est pas d’où je viens mais où je vais.
- Je prends conscience que j’ai déjà tout ce qu’il me faut.
- Ma raison m’avertit de ce que je dois éviter, mon cœur me dit ce que je dois faire.
- Si je marche, je marche. Si je m’assoies, je m’assoies. Quoi que je fasse, je ne vacille pas.
- Je ne veux pas des paysages nouveaux, je veux des yeux neufs.
Le point théorique du jour
Oui, c’est bien gentil ces mélopées, mais en quoi ces petites phrases dignes de tumblr et pinterest vont-elles changer quoi que ce soit dans votre vie ?
Pour tenter un début de réponses, tu vas aborder aujourd’hui la notion d’étiquetage positif, ou comment l’idée conditionne le résultat
Ensuite, dans 22 prochaine affirmations positives pour l’estime de soi au travail du Jour 3, tu verras l’encodage verbal. Tu vas surement être étonné de tester par toi-même comment tes yeux lisent avec les oreilles
Enfin, dans les 22 affirmations positives pour l’estime de soi au travail du Jour 4, on fera un rapide rappel du principe d’autosuggestion qui constitue une des bases de l’auto-hypnose
Étiquetage positif : l’idée conditionne le résultat
Partant des acquis de la psychologie sociale dans le domaine de la persuasion (jolie façon de nommer la manipulation), tu vas mettre à profit le conditionnement produit par l’étiquetage positif.
Ainsi, en tirant parti de la rationalisation cognitive et de la congruence, nous attendons que cette série d’affirmations positives favorisent l’ajustement de notre attitude, sur les 3 plans – cognitif, comportemental et émotionnel – nous préparant ainsi à agir dans le sens définit par les suggestions.
La répétition renforcera quant à elle l’effet d’apprentissage et l’imprégnation en mémoire de ces assertions.
La congruence
La congruence, c’est montrer un alignement cohérent entre ce que nous ressentons et les actions que nous menons, les idées que nous avons et les paroles que nous formulons. Pour faire simple et connu, c’est dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit. (source Google)
Ce principe que nous devons à Carl Rogers, psychologue américain du 20e siècle, concerne avant tout l’image que l’on donne de soi.
Une personne est congruente lorsque ses actions coïncident avec ses principes.
La rationalisation cognitive
Lorsque nous ne sommes pas « congruents », ça pique à l’intérieur et alors nous devons rationaliser pour combler le décalage. En général, cela se traduit par un changement de comportement, ce nouveau comportement étant plus cohérent avec les valeurs véhiculées par l’action inhabituelle.
Pour caricaturer : imaginons que vous soyez fumeur et qu’on vous demande de participer à une campagne de sensibilisation anti-tabac. Et bien, l’expérience rapporte que dans un majorité de cas, les fumeurs seront de meilleurs promoteurs anti-tabac que de « vulgaires » sujets non-concernés par le tabac.
C’est la rationalisation : pour soigner la douleur provoquée par la dissonance cognitive entre action et valeurs, le cerveau va ajuster là où il peut. En l’occurrence, au niveau cognitif et émotionnel (puisque du point de vue comportemental, vous serez « forcés » de faire cette p*** de campagne anti-tabac).
Dans le cas de nos affirmations positives, puisque l’intellect et l’émotion sont stimulés par le texte, ton cerveau devra adapter ton comportement pour aligner de manière congruente tes 3 dimensions comportementale, émotionnelle et intellectuelle.
L’étiquetage positif
Dans « Psychologie en sciences de gestion » Valérie Bertrand rappelle que l’étiquetage est le fait d’attribuer des traits de personnalité caractéristiques à un individu.
Pour le tester, elle rappelle l’expérience de Goldman (1982) qui se déroule en deux temps. Tout d’abord il demande son chemin à des étudiants qu’il va soit remercier normalement « merci » soit étiqueter positivement « merci, vous êtes très gentil, c’est de plus en plus rare… »
Ensuite, il va demander à des complices de demander aux étudiants de participer gratuitement un samedi matin au téléthon.
On constate alors que les étudiant ayant été au préalable étiquetés positivement répondront favorablement à 67 % contre 40 % pour les étudiant ayant reçus un simple « merci ». Pour confirmer le résultat, on note que les étudiant n’ayant pas été au préalable abordés par le chercheur acceptent seulement à 17 %.
L’étiquetage positif prépare donc un changement d’attitude.
La théorie de l’engagement
Pour être efficace, il ne s’agit pas seulement de lire, il faut aussi agir. D’ailleurs, la congruence et l’étiquetage suggèrent un tiers qui juge de notre alignement entre paroles et actions (la congruence) ou qui projette sur nous un trait de personnalité caractéristique, tel courage ou gentillesse (étiquetage positif).
La théorie de l’engagement rapporte que l’efficacité du changement de croyance et la robustesse du changement de comportement passe par l’action. Pour que l’engagement soit efficace, il faut que la personne commette un premier acte engageant public. C’est ce que mettent à profits les pro du « pied dans la porte » qui cherchent à obtenir un premier petit acte engageant de la part de leur client pour les emmener ensuite vers l’achat voulu.
En l’occurrence, la suggestion sera efficace si elle s’accompagne d’un engagement publique et d’un premier acte allant dans le sens de cette nouvelle attitude. Est-ce que le fait de se replonger régulièrement dans ces affirmations positives est un acte engageant ? Cela dépendra certainement de la manière de procéder…
Alors, ne te cache pas. Engage-toi publiquement sur la voie de ton épanouissement au travail en en parlant avec tes collègues, voire même en le faisant voir cette série de suggestions !
Rendez-vous demain pour une nouvelle série d’affirmations positives pour l’estime de soi au travail !
Et si tu veux tu peux aussi retrouver ici tes 22 suggestions mentales pour être zen au travail du jour 1.
À demain,
> Daniel
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